Les quotidiens parvenus à l’APS traitent de divers sujets, dont des thématiques liées à l’actualité politique, à l’image de Sud Quotidien par exemple, qui évoque la perspective des prochaines législatives. Selon ce journal, l’opposition "maintient le flou", au sujet de la possibilité de faire liste commune avec le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, un responsable du Parti socialiste (PS) qui ambitionnerait de briguer la prochaine présidentielle, point sur lequel il serait en porte-à-faux avec les orientations actuelles de la direction de la formation socialiste.
"C’est un vrai flou qui entoure les pourparlers que serait en train de mener le maire socialiste de Dakar, khalifa Sall, avec certains partis de l’opposition (…) sur l’éventuelle confection d’une liste commune" avec l’opposition, souligne le journal. Sur le même sujet, L’Observateur donne la parole au leader du Bloc des centristes gaïndé (BCG), Jean-Paul Dias, qui annonce au journal que sa formation n’exclut pas d’aller seule aux prochaines législatives, bien qu’elle soit comptabilisée dans le camp de la majorité présidentielle.
"Je ne réclame rien du tout, je vous dis que pour les législatives, le BCG est disposé à être sur la liste de la grande coalition" regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, "à la condition qu’il y trouve son compte’’, mais "si ça ne se fait pas, le parti en tirera les conséquences. On ne peut pas rester à simplement regarder", dit-il. A la confluence de la politique et de la justice, Jean Paul Dias parle de plusieurs sujets d’actualité, dont le procès de son fils, le député Barthémy Dias, accusé du meurtre en décembre 2011 de Ndiaga Diouf lors d’une tentative de saccage de sa mairie de Mermoz-Sacré-Cœur par des nervis.
"C’est un procès politique, mais nous n’avons peur de personne", affirme Jean Paul Dias, avant de se prononcer sur l’emprisonnement du maire de la commune d’arrondissement de la Médina, Bamba Fall. "Ce n’est pas normal", juge le leader du BCG. Le maire de la commune de la Médina (Dakar) et huit autres personnes sont poursuivis dans le cadre de l’enquête portant sur le saccage de la Maison du Parti socialiste (PS, majorité), à Dakar. Cette affaire témoigne des contradictions internes au PS, une des formations membres de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY), regroupant le parti au pouvoir et ses alliés.
Les personnes placées sous mandat de dépôt sont présentées comme des proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, dont la ligne politique diverge de celle du secrétaire général du PS, Ousmane Tanor Dieng. Khalifa Sall et ses soutiens militeraient pour une candidature du PS que le maire de Dakar incarnerait lors de la prochaine présidentielle, perspective qu’écarterait Ousmane Tanor Dieng, deux fois candidat malheureux à cette consultation électorale. Les auditions "ont démarré" dans cette affaire (Enquête), mais les co-prévenus de Bamba Fall "se lavent à grande eau" devant le doyen des juges d’instruction, rapporte le quotidien L’As, précisant qu’ils "ont nié en bloc toutes les charges retenues contre eux".
Plusieurs journaux continuent d’évoquer la CAN 2017 après l’élimination du Sénégal, mais sous l’angle des divers, avec par exemple Vox Populi selon lequel le ministère des Sports est "éclaboussé" par une affaire de factures impayées. "L’homme d’affaires Assane Diop accuse le DAGE du ministère des Sports de l’avoir roulé dans la farine pour une ardoise de 30 millions dans le cadre du paiement de l’hôtel de la délégation officielle à Bongoville", rapporte Vox Populi. "Assane Diop réclame 31.282.700 à l’Etat du Sénégal", titre Sud Quotidien. "Le ministère des Sports accusé de devoir plus de 30 millions frs CFA à l’hôtel des officiels", renchérit L’Observateur.
"Après l’élimination, des problèmes d’argent", peut-on lire à la Une de Libération. Pour le reste, Enquête revient sur le gel des constructions de stations d’essence. "La polémique totale", souligne le journal, selon lequel avec 70% du volume national des ventes, "Dakar fait l’objet de toutes les convoitises". Dans le domaine des normes de construction des bâtiments et édifices publics, les directives du président Macky Sall sont "foulées au pied", si l’on en croit le quotidien La Tribune.
Selon Le Témoin quotidien, l’Etat "réclame plus de 45 milliards aux transitaires véreux" du Port de Dakar, alors que L’As rapporte qu’en termes de dépenses publiques d’électricité, l’Etat "brûle 30 milliards" de francs CFA par an. Un chiffre que semble confirmer le quotidien national Le Soleil. "La facture d’électricité de l’Etat chiffrée à 30 milliards de frs CFA en 2014", indique ce journal.
BK/PON/MKB
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